Le bio : en fait-on trop ?

Publié le par ALJ

 

C'est la question que je me pose. Les industriels, les distributeurs ont bien saisi l'opportunité que représente le bio et en abusent en pratiquant des marges excessives. (cf étude d'UFC Que choisir relatée ici : http://bit.ly/bH5YRZ). Sans parler des produits qui entretiennent la confusion, en utilisant des termes marketing : naturel, de ferme, saveurs d'antan ... 

En revanche, le fait que les agriculteurs s' intéressent au bio me semblent une bonne chose. Ils bénéficient d'un crédit d'impôt pour reconvertir leurs exploitations (crédit doublé depuis 2009). Le Grenelle 1 fixant l'objectif suivant : tripler les surfaces consacrées au bio d'ici à 2012.

 

Une évolution positive, d'autant que la France est le pays qui utilise le plus de pesticides. Les vignes notamment représentent 20 % des pesticides épandus pour 5 % de la surface agricole.

 

 

En parallèle, le bio discount est en train d'émerger. Constitue t-il la solution ? On peut en douter, car il imposera sans doute aux agriculteurs une pression supplémentaire, alors que les rendements sont faibles.

 

Alors comme en toute chose, le consommateur doit faire ses choix, au cas par cas, et tenter d'encourager le bio sans participer à l'enrichissement injustifié des distributeurs.

Oui aux produits bio, mais plutôt dans les magasins spécialisés ou via les paysans locaux.  

 

A consulter sans hésiter : le site de l'Agence bio pour connaître les producteurs et les petits distributeurs près de chez vous : http://annuaire.agencebio.org

 

Et aussi : http://paysans.fr pour acheter des fruits et légumes, dont la traçabilité est assurée, et sans passer par les rayons de la grande distribution.

 

 

 

 

bio.png 

Une réflexion qui s'applique aussi aux produits du commerce équitable. Même si les promoteurs du commerce équitable en grande distribution expliquent que c'est le seul moyen de diffuser ce système d'échanges à grande échelle.

 

 

Publié dans Réflexions

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